Hier matin, samedi 04 novembre 2010, avait lieu la fête de la Sainte Barbe, patronne des pompiers. Après un défilé en centre bourg, mené par une fanfare comprenant plusieurs communes, un dépôt de gerbe au monument aux morts au cimetière, la suite de la matinée était prévue au centre de secours.
Le chef de centre a été décoré pour ses 25 ans de carrière au sein des pompiers volontaires. Nous lui présentons toutes nos félicitations.
Mais le principal, pour nous, a été les discours. Les différents intervenants ont mis l'accent sur la difficulté de recrutement. Un des obstacles serait le problème de logement, car tout pompier volontaire doit habiter à moins de 5 minutes du centre de secours, en cas d'appel d'urgence.
C'est à dire que les habitants des villages au sud de la commune ne peuvent être acceptés, car il faut plus de 5 minutes pour atteindre le centre de secours. Trop loin car la procédure impose d'être sur les lieux de l'accident maximum 20 minutes après l'appel. (Si nous avons bien compris)
Mais Monsieur le Maire a trouvé la solution. Mettre à disposition des pompiers volontaires certains des futurs logements sociaux. Vous vous souvenez, ceux qui devaient être commencés depuis plusieurs mois. A ce jour pas un coup de pelle. Mais bientôt peut-être.
Il faudra qu'il explique sous quelles conditions peuvent être attribuées des logements dont la construction et la gestion sont confiées à un organisme HLM. Il nous semblait que seul les revenus des futurs locataires étaient retenus. Comme le cahier des charges n'a pas été présenté au Conseil municipal, peut-être est-ce possible. Si la possibilité par le maire d'attribué certains logements, notamment aux pompiers volontaires, est mentionnée dans le cahier des charges, quel visionnaire nous avons !!!!!
Bref, une fois de plus, un effet d'annonce. Les mésagéens ont l'habitude, mais les personnes extérieure à la commune pas encore.
Surement une explication dans l'édito du prochain "Notre ville". Car contrairement aux problèmes que rencontrent le personnel du restaurant scolaire, qui, nous le maintenons, doivent traités en interne, avec les différents acteurs concernés et pas portés sur la place publique, comme un aveu d'impuissance, cette difficulté de recrutement est une information a être diffusée. Nous n'avons absolument pas les mêmes priorités pour la commune.
Nous ne sommes pas a priori contre cette idée, mais le favoritisme n'est pas dans notre culture. Seul l'intérêt général doit prévaloir.
N'oublions pas que dernière tout cela, c'est de la pérennité du centre de secours de Mésanger qu'il s'agit.
