Lors du dernier conseil municipal, en fin de conseil, lors des questions diverses, M. le maire a fait une communication sur la pétition concernant la rue du Stade. D’après lui, sur les 250 signataires il y en aurait seulement 50 qui seraient directement concernés par cette rue.
Nous étions surement un peu fatigués, car nous n’avons pas réagi.
Comment se peut-il que 200 personnes signent une pétition qui ne les concerne pas ? A moins que les initiateurs n’ont couru dans toute la commune et même très loin (Courbevoie paraît-il) pour obtenir les signatures. Ce que nous doutons.
Plutôt que de prendre au sérieux une demande forte d’une partie des habitants, le maire s’est amusé à compter et contrôler tous les signataires. Que de temps perdu. Il a peut-être oublié que les parents d’élèves de l’école Saint-Joseph et l’équipe enseignante également l’ont signé (article d'Ouest France).
Dans toute pétition il y plusieurs catégories de personnes qui signent. Celles qui sont directement concernées, pour celle qui nous concerne, les riverains de la rue du Stade, celles qui utilisent, les parents d’élèves, l’équipe enseignante et les habitants, et enfin celles qui soutiennent la demande.
M. le maire semble ignorer cela, de la façon dont il a « balayé » cette demande avec l’accord de l’adjoint à la voirie qui a précisé que les travaux n’interviendraient qu’en 2011 ou 2012, notamment par la création d’un giratoire (un de plus).
Nous regrettons cette situation et demandons aux personnes initiatrices de cette pétition de la refaire avec plus de précisions sur les signataires. Une précision dans le texte de présentation serait utile. Car passer de 250 à 50 c’est vraiment « mépriser » les habitants qui souhaitent un meilleur cadre de vie et surtout des rues sécurisées. Ce qui était une des promesses électorales du maire et de son équipe.
Tenir ses promesses lors des deux dernières années de mandats, comme toute l’action municipale sembles-y tendre, pour des raisons bassement électorales, nous semblent inquiétant.
Nous espérons nous tromper, et le débat d’orientation budgétaire qui va se tenir le 4 février 2010 devrait confirmer ou infirmer nos craintes.
A moins que la date ne change une fois de plus.
