Insolite. La route a été longue pour une quinzaine de passagers d'un car de retour d'un congrès en Bretagne. Pour le chauffeur aussi.
Intervention peu commune, hier, vendredi 25 mars, pour les gendarmes du peloton motorisé d'Ancenis. Vers 19 h 30, Cofiroute les contacte après qu'un chauffeur de car a déposé une quinzaine de passagers à l'aire de repos de la barrière de péage centrale de l'autoroute A11, à Ancenis. Ces derniers ne peuvent pas regagner leurs véhicules.
Et pour cause, ils sont stationnés au niveau du péage annexe d'Ancenis et la passerelle permettant de rejoindre cette zone à pied n'existe plus depuis plus d'un an. Les gendarmes appellent alors la société de transport qui enjoint son chauffeur de récupérer les voyageurs afin de les amener à bon port. Sauf que ce dernier est engagé sur l'autoroute en direction d'Angers. Il rebrousse donc chemin à la sortie suivante, Saint-Germain-des-Prés (Maine-et-Loire), quelque 30 kilomètres plus loin.
Arrivé à Ancenis, le chauffeur repasse donc la barrière de péage et invite les passagers à monter à bord. Là, rebelote : il est impossible de faire demi-tour. Le car reprend donc la route vers Angers avant de ressortir une fois encore à Saint-Germain-des-Prés, et de parcourir les quelque 30 kilomètres dans le sens inverse jusqu'au terminus pour les passagers d'Ancenis. Mais la route sera encore longue pour le chauffeur de car. Ayant atteint la durée maximale de conduite, il est contraint à la pause à Ancenis. Quand ça ne veut pas... ça ne veut pas.