La décision est prise. Le centre de transfert qui va prendre la suite du centre d'enfouissement de la Coutume va être implanté sur la zone industrielle de l'Aufresne sur Ancenis. C'est la société Brangeon environnement associé à Véolia - Arc en Ciel qui a obtenu le marché de délégation service publique (DSP). Cela pour une durée de 7 ans augmentée d'une année et demi, le temps de construire le bâtiment.

C'est un centre de transfert gravitaire et couvert (semblable à la photo jointe). Les camions de ramassage des déchets viennent vider dans des bennes à fond mouvant alternatif. Ces bennes partent tous les jours pour l'usine d'incération de Couëron, appartenant à la société Véolia. Il n'y aura aucun déchet sur le site.

Nous pouvons regretter que ce bâtiment qui aurait pu être construit par la Compa sur un terrain public soit mis en exploitation par une société privée. Malheureusement, certains choix "politiques" ont fait qu'une société privée va construire le bâtiment et que les contribuables vont le payer sur 7 ans (durée du marché).

Rien de garantie aujourd'hui que les taxes n'augmenterons pas. Nous rappelerons les responsabilités de chacunes des parties dans ce dossier.

A la fin du marché public, il faudra donc relancer un appel d'offres et nous aurons le choix soit l'accorder d'office à la Société Brangeon, car elle aura un bâtiment déjà construit, soit construire un centre de transfert avec l'argent du contribuable, soit qu'une nouvelle société ai le marché et construise un centre de transfert que le contribuable va encore payer. A moins bien sûr que de nouvelles technologies viennent remplacer celles existantes.

Certain choix irresponsable coûte très cher aux citoyens. Il est vrai que dans 2 ans et demi, la plupart des élus ne seront plus présents, d’où la célèbre formule "Après moi le déluge". Elle s'applique pleinement sur le Pays d'Ancenis.

Rappelons que la Coutume ne fermera pas. Il restera la déchetterie rénovée et la surveillance du centre d'enfouissement pendant 30 ans. Donc encore des nuisances pendant de longues années pour les riverains, avec ou sans le centre de transfert.

Rappelons également que l’intérêt général n'est pas la somme d'intérêts particuliers.